4 exercices pour sa fente en badminton

4 exercices pour sa fente en badminton

4 exercices pour travailler sa fente en badminton

4 exercices pour travailler sa fente en badminton

 

La fente au badminton est importante, personne ne peut le nier, mais ce n’est pas pour autant que nous la travaillons en dehors du terrain. La fente est présente sur toute la partie du filet, sur nos défenses et sur nos coups dans le retard fond de court coté coup droit et revers. Cela paraît donc logique de la travailler de manière spécifique en dehors du terrain, or trop peu de joueurs et d’entraineurs le font.

 

Pourtant, travailler sa fente a de nombreux avantages tels que :

  • Réduire les risques de tendinites
  • Réduire les risques d’entorses de la cheville
  • Avoir plus de stabilité au moment de la frappe
  • Eviter les courbatures aux fesses au lendemain de tournoi ?

Maxime Michel nous a fait remarquer dans le dossier bad N°19 « comprendre la fente du joueur de badminton » que chaque joueur à tendance à développer sa propre fente de manière instinctive. L’instinct peut parfois bien faire les choses, mais dans la plupart du temps, question fente, il ne le fait pas !

Il faut donc la travailler et la perfectionner !

Voici 4 exercices pour perfectionner vos fentes :

 

Fente poids de corps :

  • Fente classique

Nous l’avons certainement tous déjà faite à l’échauffement ou dans le but de faire du travail de pieds. L’objectif ici est de la faire pour un travail musculaire, de posture, de gainage et de pose du pied. N’oubliez pas d’utiliser vos bras pour vous équilibrer.

Veillez à attaquer le sol avec le talon et à ne pas terminer sur la pointe des pieds.

Fermer les yeux pendant l’exercice est un bon moyen de travailler votre équilibre et votre proprioception.

  • Fente en arrière

La fente en arrière demande une maitrise technique plus importante en matière de gainage et d’équilibre. Il est intéressant d’utiliser son bras (opposé à la jambe) afin de travailler un gainage inversé. Elle ne demande pas exactement le même travail musculaire et sera plus orientée vers les muscles postérieurs, notamment les ischios jambiers.

C’est une variante intéressante à travailler avec les yeux ouverts ou fermés.

 

Fente avec une charge

La partie avec charge est beaucoup plus technique et demande d’être formé sur les mouvements. Demander des conseils à votre entraineur ou à un préparateur physique.

La règle d’or en matière de musculation est de maintenir son dos droit ! Je vous conseille de forcer votre cambrure au niveau des lombaires ainsi que de vous forcer à rapprocher vos omoplates. 

  • Fente « Back»

Cet exercice est un classique, il est la continuité logique de la « fente poids de corps ». L’objectif ici est de vous renforcer musculairement en ajoutant une charge à votre poids de corps. 

 

  • Fente « overhead »

Cet exercice est très intéressant car il est complet. Il vous fera travailler votre ouverture d’épaule (qui est un gros problème chez les badistes), votre gainage, votre fente…
Il faudra être très concentré et appliqué sur votre technique avant de charger la barre.
Plus votre écartement de bras sera large, plus vos épaules seront stables mais plus il y aura de contrainte sur vos poignets. A vous de trouver le bon écartement selon votre morphologie et votre « ouverture d’épaule ».

Ces deux exercices avec charge(s) peuvent très bien s’effectuer avec une fente vers l’avant ou vers l’arrière.  

Je vous conseille de travailler votre fente une à deux fois par semaine, hors badminton. Varier les exercices en maitrisant vos temps de travail, de récupération et les charges sur vos barres.

Travailler la fente vous permettra d’avoir une plus grande stabilité et donc plus de précision dans vos frappes.

N’oubliez surtout pas de vous gainer ! Votre posture joue un rôle déterminant dans la maitrise du badminton.

 

Bon entraînement et à vendredi prochain

Laurent

NB : que vous soyez gaucher ou droitier, vous devez faire le même nombre de répétitions des deux côtés ! Aussi bien pour l’esthétisme que pour la recherche de « performance ».

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Développer son finger power en badminton

Développer son finger power en badminton

Développer son finger power en badminton

Développer son finger power en badminton

 

Comment travailler son « finger power » pour le badminton ?

De nombreux joueurs rêvent de développer ce fameux« finger power ». Le finger power est tout simplement la force que nous développons avec nos doigts. Il est essentiel pour de nombreux coups au badminton, tels que :

  • Le drive / le jeu à plat
  • Les lobs
  • Le service revers
  • Les défenses

Certains joueurs le développent naturellement et d’autres non. Nous avons tous des habilités plus ou moins différentes au départ. Il ne faut pas pour autant être défaitiste car nous avons en nous la possibilité de les développer et de les maîtriser. Il faut néanmoins les travailler régulièrement avec les bons exercices !

Savez-vous qu’il existe des exercices / activités à la portée de tous pour le développer rapidement ?

Voici mes 4 exercices/activités préféré(e)s pour le finger power.

 

1. Le mur :

Le mur est un exercice très connu dans le milieu du badminton, et spécialement pour développer sa maniabilité de raquette en défense. Il est, de ce fait, intéressant pour développer son finger power. Il faut pour cela se forcer à avoir un geste court et mettre de l’intensité dans ses frappes ! Lorsque vous êtes à l’aise avec une raquette classique, passez avec une raquette lourde.

 

2. La plate :

Le principe de cet exercice est de pincer une plate (5, 10, 15, 20 kg) à l’aide de vos doigts. Vous pouvez soit l’effectuer en isométrique, c’est à dire en maintenant la plate entre vos doigts 30sec à 1min, soit, alterner pincement et relâchement, pincement et relâchement….

N’oubliez pas de renforcer vos deux bras.

 

3. L’escalade « bloc » :

L’escalade est sans nul doute l’activité qui demande le plus de force dans les doigts. L’avantage de cette activité est qu’elle développera non seulement votre finger power mais également l’ensemble de votre dos qui est très souvent négligé dans les entrainements de club.

C’est une activité en vogue, mais aussi conviviale et complémentaire pour le badminton. N’hésitez pas à la pratiquer 1 à 2 fois par semaine.

 

4. Le soulevé de terre :

Le soulevé de terre permet de travailler votre poigne et vos extenseurs de hanche. C’est un mouvement très complet pour vous renforcer.
Attention, ce mouvement issu de la force athlétique n’est cependant pas à la portée de tout le monde et demande une maîtrise totale avant de charger la barre !

 

J’insiste sur la pratique du soulevé de terre qui demande de se former auprès d’un professionnel. C’est un mouvement qui peut causer des blessures au dos s’il n’est pas effectué correctement !

 

Je vous conseille d’y aller doucement avec ses exercices au départ. Pour éviter toutes contractures et autres blessures.

Eviter la pratique de l’escalade et du soulevé de terre à l’approche de vos compétitions si vous n’avez pas l’habitude de les pratiquer.

Maîtriser sa charge d’entrainement est de rigueur !

Maintenant, le finger power est à portée de doigts ?

Bon renforcement

 

Laurent

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Dossier Bad n°9

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Abdominaux et badminton : 3 notions indispensables
Partie 2

Un premier article a traité des pratiques concernant le travail abdominal souvent inadaptées à la performance et à la préservation de l’intégrité physique des joueurs de badminton (Voir Dossier Bad n°6). Ce dernier a tenté de mettre en évidence les deux principales erreurs à ne pas commettre : le rapprochement des épaules et du bassin ainsi que le raccourcissement des grands droits. Dans cette deuxième partie, nous allons aborder trois notions indispensables (parmi d’autres) à un travail abdominal optimum et soucieux de préserver le corps des joueurs de badminton.

La respiration : logique ! Mais pas si facile…

Rares sont ceux qui se demandent s’ils respirent à l’endroit. Et pourtant, beaucoup seraient surpris de constater que la position verticale et l’avachissement quotidien surtout en position assise ont la fâcheuse tendance à nous faire respirer à l’envers : le diaphragme remonte à l’inspiration et descend à l’expiration. Il ne joue donc plus son rôle de piston. La respiration à l’envers, c’est la respiration thoracique, celle qui est malheureusement souvent utilisée dans la pratique des abdominaux. Le thorax est mobile, le ventre rentre à l’inspiration et les abdominaux se distendent à l’expiration (le ventre sort)…
Pour autant, la respiration abdominale ne doit pas être active à l’inspiration. Autrement dit, il ne faut pas se forcer à gonfler le ventre à l’inspiration cela provoquerait une distension des abdominaux. Pour éviter cela, il faut commencer par expirer (il y a toujours de l’air à expirer) afin de provoquer une inspiration réflexe grâce au diaphragme. Cette première expiration permet également de contracter le transverse dans sa partie basse pour positionner les viscères dans la partie supérieure du ventre et les empêcher de descendre. Dans le cas contraire, les viscères descendent et la pression intra-abdominale augmente pouvant entraîner à terme des problèmes d’incontinence par exemple… La contraction abdominale se fait donc toujours du bas vers le haut !

La contraction périnéale : protection et point d’ancrage

Une contraction abdominale devrait toujours être précédée d’une contraction périnéale que l’on doit maintenir pendant tout l’effort. Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la contraction doit aller du bas vers le haut. Or, le périnée étant étroitement lié au transverse pour le maintien en place des organes, sa contraction doit intervenir dès le début de l’expiration. Elle permet de protéger et fournit un point d’ancrage à l’effort bien que cela ne veuille pas dire que la poussée doit se faire vers le bas mais bien vers le haut. Le principe de protection et de renforcement dans le cas des abdominaux reposent sur l’un des muscles les moins entraînés en badminton : le transverse. Sa partie inférieure que l’on appelle transverse superficiel est pourtant positionnée de manière stratégique. En effet, cette position la plus basse du ventre la rend faible en raison des différents bras de levier et des organes qu’il soutient (vessie, utérus, intestin). Pourtant, un joueur qui bénéficierait d’une grande solidité à ce niveau aurait de quoi produire des mouvements puissants à partir d’appuis stables. Des études ont aussi su montrer que la contraction du transverse entraînait des contractions automatiques de certains muscles du dos responsables de la tenue de la colonne vertébrale. Bref, le transverse semble être l’un des meilleurs alliés d’un gainage efficace et donc du joueur de badminton.



L’auto-grandissement : comment s’en passer… ?

L’auto-grandissement, c’est-à-dire l’éloignement volontaire des épaules et de la tête par rapport au bassin et/ou inversement, est le garant d’une bonne respiration en permettant au diaphragme de jouer son rôle de piston et donc d’un bon travail abdominal. Il empêche le tassement, la cambrure et le rapprochement des vertèbres. Il est donc indispensable au travail abdominal et peut permettre de lier récupération, abdominaux et travail postural. En effet, à la fin d’une séance (souvent le soir), les vertèbres ont subi de lourdes pressions et des chocs répétés auxquels il faut ajouter une journée où la pesanteur les a tassées les unes sur les autres. La pratique d’auto-grandissement en récupération semble donc être un atout non-négligeable dans la lutte contre le tassement des vertèbres. De plus, les exercices de correction posturale (souvent basés sur l’auto-grandissement) que l’on peut aussi placer à l’échauffement pourront permettre à l’entraîneur de faire d’une pierre trois coups.

Le travail abdominal est l’un des domaines d’investigation où le badminton n’a que trop à apprendre des autres disciplines. Nombreuses sont celles qui ont compris que la respiration est étroitement liée au gainage, que la posture est garante de l’intégrité physique et de la performance. Pourtant aujourd’hui encore, même les plus hautes strates du badminton français se passent de ces méthodes, entre autres, pourtant indispensables à l’ambition la plus élevée tout en minimisant les risques.

Bon entraînement intelligent à tous !

Maxime Michel
DESJEPS Badminton
Préparateur physique

Philippe Michel
Professeur Agrégé EPS

 

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Dossier Bad n°7

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Le badminton est-il un sport essentiellement pliométrique ?

 

Pour beaucoup, le badminton est un sport essentiellement basé sur des contractions pliométriques.
A ceux qui ont ce dogme en tête, je poserais deux questions :
Les membres inférieurs (extenseurs de la cheville, du genou et de la hanche dans le cas d’un effort pliométrique) sont-ils les seuls à être dignes d’intérêt sur le plan de l’observation et de l’entraînement ?
Et même si l’on n’observe que les membres inférieurs, le joueur est-il toujours en train de rebondir frénétiquement ?

Pourquoi le badminton n’est-il pas qu’un sport pliométrique ?

Le mode pliométrique est redoutable de violence et de brièveté. C’est d’ailleurs cette brièveté qui nous permet de supporter une telle violence (jusqu’à 9 fois le poids du corps). Ce mode consiste en un emmagasinement d’énergie durant la phase excentrique (le ressort est compressé), puis en une libération de cette énergie durant la phase concentrique (le ressort se détend). Mais, et c’est là le fondement de l’argumentation, pour qu’une contraction soit pliométrique, le temps de couplage entre la contraction excentrique et la contraction concentrique doit être très bref (entre 1 et 2 dixièmes de seconde environ). Autrement dit, dès que le joueur de badminton a un contact au sol un tant soit peu prolongé (qui ne soit pas un contre-mouvement), cela signifie qu’à un moment donné, il ne fonctionne plus sur le mode pliométrique.

A quels moments et pour quelles parties de son corps le joueur de badminton n’utilise pas la pliométrie ?

Il serait bien fastidieux d’énumérer tous les moments et toutes les parties du corps où le joueur de badminton n’utilise pas le mode pliométrique mais les deux exemples ci-dessous pourraient déjà suffire à le démontrer.

La fente

Lors des fentes, le joueur de badminton freine sur un pas pour se réceptionner le plus équilibré possible. Le contact au sol est prolongé, l’attaque par le talon (appui plantigrade) et la forme de corps adoptée témoignent de l’effort fourni pour absorber la vitesse engendrée précédemment. Tout nous indique qu’il s’agit de l’utilisation du mode excentrique, du moins pour cette partie de la fente. Une fois freiné et réceptionné, le joueur doit repartir de cette position de fente. Il utilise alors le mode concentrique même si une partie de l’effort est fournie par une mise en tension-renvoi accumulée lors de la phase excentrique, mais avec un délai de couplage trop important pour qu’il s’agisse d’une contraction pliométrique. La part de la puissance produite par les structures passives (énergie élastique) sera dépendante de la profondeur de la fente et de la contrainte imposée. Si la contrainte est très importante, dans le cas d’une fente extrême après un déplacement fond-filet par exemple, les structures passives joueront un moindre rôle dans le retour de cette fente et le joueur utilisera en grande partie sa puissance concentrique sur les érecteurs du rachis (trop souvent oubliés dans l’entraînement du joueur de badminton), les fessiers, les quadriceps et les triceps suraux principalement.

Le centre du corps :

Le centre du corps, c’est-à-dire l’ensemble des muscles lombo-abdominaux, servent au joueur de badminton à contrôler la position et le mouvement de son tronc par rapport au bassin. Ainsi, cela lui permet de contrôler et transférer de manière optimale les forces produites par les différents segments. Ces muscles, lors des frappes de fond de court par exemple, doivent résister aux variations de longueur que les segments tendent à produire pour transférer au mieux les forces. Lors de l’armé, les grands droits par exemple, tendent à être étirés tandis que les érecteurs du rachis doivent résister à un raccourcissement, et inversement lors de la phase de frappe. Autrement dit, plus le joueur est puissant, tantôt en puissance isométrique face à un raccourcissement (isométrie en résistance concentrique), tantôt face à un allongement (isométrie en résistance excentrique), plus il sera équilibré, précis et puissant lors de sa frappe.

Conclusion

En conclusion, le travail pliométrique doit certes être maîtrisé à la perfection, aussi bien sur le plan de sa planification que de sa mise en pratique d’entraînement au risque de décevoir au niveau de la performance et de mettre en danger l’intégrité physique. Pourtant, l’endurance de pliométrie semble toujours être le mot d’ordre dans l’entraînement moderne du joueur de badminton… Cela étant dit, les autres systèmes de contraction musculaire ne sont pas à délaisser aussi bien au niveau de leur connaissance que de leur pratique pour deux raisons. La première, je me suis employé à vous la démontrer dans ce dossier. Tous les systèmes de contraction sont utilisés dans la pratique du badminton. La seconde se heurtera peut être plus à certaines représentations. En effet, l’entraînement ne peut et ne doit pas être le reflet systématique de la pratique en particulier lorsque celle-ci est traumatisante. Dans le cas contraire la blessure serait à redouter. Mais surtout, cela limite le champ d’action. Le travail de tous les systèmes de contraction orchestré par une véritable logique de fonctionnement engendrera des adaptations neuro-musculo-tendineuses et même bio-énergétiques sans égal.

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Maxime Michel
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Dossier Bad n°6

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Abdominaux et badminton : attention aux pratiques culturelles !
Partie 1

Le travail des muscles abdominaux dans le monde du badminton est monnaie courante et nul ne conteste son intérêt ni les méthodes de travail. Sur ce dernier point, il y a pourtant beaucoup de choses à dire. Le simple fait d’observer la plupart des pratiques concernant ce travail abdominal est bien souvent un vrai supplice pour le préparateur physique que je suis. Ces pratiques inadaptées sont le fruit d’une culture de l’entraînement datée et surtout d’une méconnaissance des mécanismes sous-jacents. Ici encore, nous voyons que l’expérience ne suffit pas et qu’elle a besoin de connaissances actualisées pour que l’on puisse prétendre à une analyse pertinente de la discipline et des pratiques qui en découlent.

Le rapprochement épaule-bassin : la pire chose à faire.

La quasi-totalité des exercices qui visent à renforcer la ceinture abdominale et qui sont pratiqués dans le monde du badminton sont basés sur le rapprochement des épaules vers le bassin, l’inverse et même les deux en même temps ce qui est encore pire. En effet, ce rapprochement va augmenter la pression intra-abdominale. Cette augmentation de pression va pousser les organes (viscères, estomac, etc…) vers le bas. A plus ou moins long terme, ces exercices pourront donc occasionner des descentes d’organes, incontinences, relâchement périnéal avec un risque accru chez la femme. Ce raccourcissement de la distance épaule-bassin va également produire des forces de cisaillement au niveau des disques intervertébraux et les comprimer avec des risques d’hernie discale, de sciatique, d’autant plus s’ils sont faits rapidement… Sans oublier l’augmentation des risques d’hernie abdominale et inguinale, c’est-à-dire lorsque les intestins passent à travers les zones de faiblesse des muscles abdominaux (orifices herniaires). Ces hernies, assez fréquentes chez les grands sportifs, sont dues à une mauvaise gestion des efforts et donc à une augmentation trop importante de la pression abdominale avec une poussée vers le bas (B. de Gasquet).

Le raccourcissement des grands droits : un faux ami

A l’heure actuelle, le travail abdominal se limite presque exclusivement au raccourcissement des muscles grands droits parfois couplé avec celui des petits et grands obliques. Certes, les grands droits sont des muscles esthétiques puisqu’ils sont à l’origine des belles tablettes de chocolat. De plus, leurs attaches en haut sur le sternum et les dernières côtes, et en bas sur le pubis permettent ce raccourcissement qui pousse à l’erreur. La fonction des grands droits est en fait l’équilibration avec la partie arrière (muscles de la zone lombaire). En fin de compte, les grands droits servent à lutter contre le raccourcissement de ces muscles postérieurs pour que l’on ne se plie pas en arrière. Les grands droits ne devraient donc jamais être entraînés en raccourcissement (contraction concentrique) mais en statique (contraction isométrique). Le principe est le même pour les muscles du dos auxquels j’ai fait référence plus haut…les fameux «dorsaux» allongés face au sol avec raccourcissement de la distance bassin-épaule par pliage postérieur est une maltraitance physique profonde à bannir absolument ! Ceux-ci entraînent un tassement usant la charnière lombaire en comprimant systématiquement les mêmes disques.

Pour conclure cette première partie, je pense que la remise en question de la pratique des abdominaux tels qu’ils sont faits aujourd’hui est une tâche trop lourde pour nombre de joueurs de badminton et d’entraîneurs quel que soit le niveau. Les croyances sont fortement enracinées de la même manière qu’elles le sont au sujet des étirements que j’aborderai dans un dossier futur. Pourtant, un renforcement approprié des abdominaux et notamment du transverse (complètement délaissé…) peut éviter bien des pathologies futures et surtout être un véritable tremplin vers des performances d’un autre ordre en badminton. La transmission des forces s’en trouvera optimisée, l’efficience et la précision de l’ensemble des actions sera augmentée. Le joueur de badminton pourra donc être plus puissant, plus économique et plus précis dans l’ensemble de ses actions motrices.

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