Dossier Bad N°5

Dossier Bad N°5

Dossier bad 5

La souplesse du joueur de badminton :
l’heure de se poser les bonnes questions.

La qualité que l’on appelle souplesse à tort ou à raison, est inscrite de manière culturelle dans nombre de disciplines comme une qualité première.
Le badminton ne fait pas exception à la règle.
Cette qualité est de même bien souvent corrélée à une seule et unique méthode : les étirements/assouplissements statiques. De plus, les étirements, d’après de nombreuses études, seraient l’un des outils les moins efficaces pour la récupération ; or ils constituent encore la quasi-unique pratique de récupération dans le monde du badminton. Ce déséquilibre entre la théorie et la pratique pourrait venir d’une méconnaissance des notions qui se cachent derrière le concept très (trop ?) large de souplesse.

Qu’est-ce que la souplesse ?

Proposition d’une définition heuristique :
Selon moi, la souplesse est une qualité physique définie par les propriétés d’extensibilité et d’élasticité des différentes structures de l’organisme sur une ou plusieurs articulations1. Elle permet de produire des mouvements ou de maintenir des positions avec la plus grande amplitude articulaire possible2, ainsi qu’avec la plus grande aisance possible3

1 La souplesse est une qualité physique définie par les propriétés d’extensibilité et d’élasticité des différentes structures de l’organisme sur une ou plusieurs articulations :

Bien souvent, l’un des principaux objectifs du travail de souplesse est le gain d’amplitude maximum à la fin de la mise en tension, c’est-à-dire l’extensibilité maximale de l’unité muscle-tendon. Or, la souplesse regroupe aussi bien l’extensibilité des tissus que l’élasticité. Cette dernière représente la capacité d’un tissu à s’allonger puis à reprendre sa longueur initiale une fois la contrainte sur celui-ci disparue. Le travail de la souplesse du joueur de badminton doit donc s’intéresser autant à l’extensibilité qu’à l’élasticité des tissus. De plus, ces propriétés interviennent rarement sur un seul tissu en badminton, mais plutôt sur un groupe de tissus ou même une chaîne reliant plusieurs articulations, ajoutant de la complexité au travail de la souplesse. Lors d’une fente en badminton, ce ne sont pas que les muscles ischio-jambiers qui sont étirés. D’ailleurs si c’était le cas, ils ne pourraient certainement pas, à eux seuls, encaisser les énormes contraintes impliquées dans une fente. Disons plutôt que le joueur de badminton met en place des stratégies pour gérer les tensions, les contraintes et transmettre les forces d’un tissu à l’autre (muscle-tendon-os de manière schématisée). Pour se rendre compte de la complexité de ces partages de tension, il faut prendre conscience que le corps doit gérer des contraintes qui vont des protéines constituant des sarcomères de nos unités contractiles jusqu’à la matrice extracellulaire. Cette dernière étant une véritable toile d’araignée reliant les unités motrices entre elles par l’intermédiaire des myofascias (les enveloppes des muscles).

2 Elle permet de produire des mouvements ou de maintenir des positions avec la plus grande amplitude articulaire possible :
Grâce à cette partie de la définition, on se rend compte que la souplesse a déjà deux notions distinctes. Elle peut permettre de produire des mouvements avec la plus grande amplitude articulaire possible ce qui fait référence à la souplesse dynamique. L’amplitude articulaire est alors atteinte grâce à la présence d’un mouvement dynamique. Mais la souplesse peut aussi permettre de maintenir des positions ce qui fait référence à la souplesse statique. Dans ce cas, la position est atteinte sans la présence d’un mouvement dynamique.

3 Ainsi qu’avec la plus grande aisance possible :
Je tiens beaucoup à cette notion d’aisance. En effet, faut-il limiter notre vision du concept de souplesse à la simple amplitude que peuvent atteindre les segments corporels ? Pour se faire une idée, faisons la comparaison entre un gymnaste et un joueur de badminton. Si le badiste pratique la gymnastique à côté d’un gymnaste, il sera aisé de constater que ce dernier a l’air beaucoup plus « souple » que le badiste. En revanche, si le gymnaste disputait un match face au badiste, ce serait le badiste qui renverrait une image de souplesse et d’aisance gestuelle tandis que le gymnaste ne donnerait plus l’impression d’avoir une quelconque souplesse gestuelle…Cette comparaison nous permet de comprendre que la souplesse pourrait être en lien étroit avec l’expertise des techniques corporelles. En d’autres termes, un joueur de badminton qui aurait une grande automatisation de ses techniques corporelles aurait une plus grande souplesse ou aisance gestuelle. Ceci suppose le développement d’une grande disponibilité motrice à toutes les étapes de développement du joueur de badminton.

Quelle souplesse pour le joueur de badminton ?

A défaut d’en décevoir certains, je ne vais pas me livrer à détailler anatomiquement les besoins en souplesse du joueur de badminton car ce travail ne peut se passer comme d’habitude d’une analyse morphologique et posturale du joueur. Je vais plutôt tenter d’expliciter ma philosophie de la question, c’est à dire dégager les principes qui pourraient guider un travail sur ce thème, ce qui est vous l’avez compris l’esprit de ces « Dossiers BAD ». En effet, nous devons nous demander si le joueur de badminton moderne a un intérêt à produire de grandes amplitudes dans ses déplacements. Prenons l’exemple de la grande fente défensive. Si le joueur fait une grande fente sur laquelle il va subir un choc important à sa réception, celui-ci va avoir beaucoup de difficultés à revenir de cette fente « désespérée ». D’autant plus qu’une grande fente est rarement le synonyme d’un avantage dans le déroulement de l’échange mais plutôt d’une quête de continuité dans celui-ci. Nous sommes donc en droit de nous demander si le joueur de badminton de haut-niveau ne devrait pas revoir sa stratégie motrice vis-à-vis de son déplacement défensif. Il pourrait par exemple faire un pas d’ajustement propulsif avec sa jambe arrière avant sa fente ce qui remettrait en cause certaines exigences d’amplitudes articulaires sur ce geste, et/ou même privilégier le plongeon dans des conditions extrêmes. On voit que certains joueurs sont capables de revenir de leur plongeon avec beaucoup d’efficacité, allant jusqu’à surprendre l’adversaire par l’explosivité générée. En d’autres termes, l’observation des formes de corps, des stratégies motrices et des techniques corporelles INDIVIDUELLES peuvent constituer un travail non-négligeable de la souplesse spécifique du joueur de badminton.

Pour conclure, vous aurez compris que je ne vais pas jusqu’à remettre en question l’intérêt du travail de la souplesse du joueur de badminton, loin s’en faut. La conservation ou la quête d’une liberté de mouvement va dans le sens de la performance et du respect de l’intégrité physique du joueur. En revanche, il me semble que la recherche d’une extensibilité maximale par l’intermédiaire de techniques d’assouplissement ne doit pas être une fin en soi et ne constitue pas un facteur déterminant de la performance en badminton. Pour finir, je tiens à rappeler que des études ont su montrer que l’entraînement de la raideur (voir les intérêts dans le Dossier BAD n°2) et de l’extensibilité peut se faire séparément et/ou simultanément selon les méthodes utilisées.

Bon entraînement intelligent à tous !

Maxime Michel
DESJEPS Badminton
Préparateur physique

Philippe Michel
Professeur Agrégé EPS

 

Découvre notre application mobile ici !

Disponible sur Google Play

STAGE JEUNES ET ADULTES

Stage jeunes et adultes

STAGE BAD & VAC MARTINIQUE

Stage badminton martinique

STAGE INDONESIE INTENSIF

stage indo

Dossier Bad N°3

Dossier Bad N°3

Dossier bad 3

Pompes et badminton : arrêtez le massacre !

Un problème culturel

Le badminton, comme tous sports, est sujet à une culture de l’entraînement. Cette culture est le fruit de nombreuses années de pratique, de nos pairs et des observations faites des pays dominants ce sport. La culture de l’entraînement forge les croyances des entraîneurs et des joueurs sur les pratiques de l’entraînement notamment. Le problème avec les croyances est qu’elles sont extrêmement tenaces. Il faut bien des preuves, des discours pour en arriver à bout et le choc pour les « croyants » est parfois violent. Mais ceux capables de cette remise en question et de cette actualisation font un pas vers la progression et parfois même vers la santé.

En badminton, il est culturel de faire des pompes en punition lors de certains exercices. Par exemple : faire 10 pompes par faute directe… Parfois même, certains font des pompes à l’échauffement. En revanche, il n’est pas culturel de faire des mouvements de tirage. Or, si vous faites des pompes dans le but d’augmenter votre puissance de smash par exemple, les coupler avec des mouvements de tirage sera indispensable. De même, si le respect de votre intégrité physique fait partie de vos priorités, les mouvements de tirage en seront les garants.

Pourquoi ?

Tout d’abord, il faut analyser ce mouvement de pompes. Ce mouvement de répulsion face au sol est en chaîne fermée puisque le corps est mobile, l’application de la force principale se situant au niveau des mains et se dirigeant contre le sol qui est bien sûr immobile. Voilà déjà une différence entre ce mouvement et la pratique du badminton qui s’effectue toujours en chaînes ouvertes sur les membres supérieurs puisque le point d’application de la force sur le volant est toujours mobile. En d’autres termes, le mouvement de pompe est peu spécifique. Néanmoins, il reste pratique car tout le monde n’a pas de barre, d’haltères ou même d’élastiques à portée de mains. Il reste également intéressant car il constitue une sollicitation en gainage dynamique faisant le lien entre les bras et le buste notamment par l’action des dentelés antérieurs qui maintiennent par leur contraction les omoplates sur la cage thoracique. Il met également en action des muscles intéressants pour la pratique du badminton : triceps brachial, deltoïde faisceaux antérieurs, grand pectoral dans son ensemble. Le travail de ces muscles aura un impact certain sur la puissance du smash mais nous y reviendrons dans un article dédié à cette analyse. Cependant, le travail en pompes (en développé couché le problème serait le même en pire) est conditionné par la morphologie du pratiquant. En effet, la longueur des bras et l’épaisseur de la cage thoracique doivent être pris en compte dans la réalisation. Des bras longs et/ou une cage thoracique peu épaisse demanderont une course plus longue et donc un étirement des pectoraux potentiellement dangereux ainsi qu’une sur-sollicitation de l’articulation de l’épaule. Celle-ci est déjà ultra sollicitée par la pratique du badminton comme par exemple l’articulation acromio-claviculaire. Une étude épidemiologique scandinave réalisée lors d’un championnat du monde par équipe mixte sur 188 joueurs a montré que plus d’un joueur sur deux a ou a eu des douleurs significatives à l’épaule sur le bras dominant. Une des explications pourrait relever du fait qu’une partie du mouvement du smash s’apparenterait à un mouvement de poussé plus ou moins vers le bas ou vers l’avant suivant les spécificités techniques de chacun. Or, les mouvements de poussée vers le bas poussent l’acromion vers le haut, ce qui a pour effet à la longue de léser le ligament acromio-claviculaire. L’articulation sera alors trop mobile et se déplacera vers le haut, provoquant ainsi des douleurs handicapantes. Les pompes ne font qu’aggraver ce phénomène auquel les joueurs de badminton sont déjà fortement exposés. A cela se rajoute un déséquilibre des ratios de force entre les muscles sollicités par les pompes (grand pectoral, triceps brachial, deltoïde faisceaux antérieurs) et leurs antagonistes (trapèze inférieur, biceps brachial, rhomboïde, grand rond, grand dorsal, petit rond, deltoïde faisceaux postérieurs). Ce déséquilibre, pouvant être accentué selon le profil postural du joueur, entraînera une hypertonie et une raideur des muscles de l’avant du torse ainsi qu’une hypotonie et une trop grande souplesse (en comparaison) des muscles de l’arrière du torse. Ces muscles de l’arrière du torse étant essentiels à la puissance de votre smash et au bon maintien de l’articulation de votre épaule. Ils sont les freins de votre smash, c’est-à-dire qu’ils permettent aux muscles qui initient votre smash de fonctionner à pleine puissance. Si vous aviez de très mauvais freins sur votre voiture, vous rouleriez moins vite !

En d’autres termes, si les pompes ou tous ces mouvements de répulsions sont intéressants pour le badminton, ils ont aussi des défauts et un encadrement avisé est requis pour les réaliser sans risque. Dix pompes à tous les échauffements de toute une carrière constituent un travail non-négligeable des muscles cités plus haut et peuvent avoir un effet délétère sur l’articulation de l’épaule et donc sur la performance. De même les punitions sous forme de pompes sont à proscrire à moins que vous ne mettiez en place des sollicitations équivalentes sur les muscles du dos…

A méditer et à digérer peut être pour quelques lecteurs.

Bon entraînement intelligent à tous !

Maxime Michel
DESJEPS Badminton
Préparateur physique

Philippe Michel
Professeur Agrégé EPS

Découvre notre application mobile ici !

Disponible sur Google Play

STAGE JEUNES ET ADULTES

Stage jeunes et adultes

STAGE BAD & VAC MARTINIQUE

Stage badminton martinique

STAGE INDONESIE INTENSIF

stage indo
A quel type d’entraineur ai-je affaire ?

A quel type d’entraineur ai-je affaire ?

A quel type d’entraineur ai-je affaire ?  Quoi que l’on dise, l’entraineur y est pour beaucoup dans l’épanouissement et la performance des athlètes.   En tant qu’athlète, j’ai eu affaire à de nombreux entraineurs différents aussi bien concernant leur vision...

Talent VS Travail

Talent VS Travail

Badminton : Talent VS Travail  « La pratique, ce n’est pas ce que vous faites une fois que vous êtes bon, mais ce que vous faites pour devenir bon. » Malcom Gladwell   Le talent compte-t-il plus que le travail ? Dans le monde du badminton nous avons tous...

3 conseils pour décoder son adversaire.

3 conseils pour décoder son adversaire.

Badminton : 3 conseils pour décoder son adversaire.  Le badminton est un sport d’opposition, or nous voyons très souvent des joueurs se focaliser sur eux-mêmes. Ce n’est pas parce que vous allez réaliser un coup à la perfection qu’il sera efficace sur votre...

maîtriser le multi-volants

maîtriser le multi-volants

Badminton : maîtriser le multi-volants  Bien qu’il soit l’un des types d’exercices les plus utilisés sur la planète badminton (spécialement à haut niveau et en Asie), il n’est en revanche que très peu utilisé dans nos clubs français au niveau intermédiaire. La...

Les placements en double

Les placements en double

Badminton : les placements en double  Comme dans beaucoup de disciplines de raquettes, le simple est un peu la discipline reine et ce, malgré le fait que les doubles soient pratiqués par une plus grande majorité de joueurs. Cela se perçoit spécialement au travers...

Savoir varier ses smashs !

Savoir varier ses smashs !

Badminton : Savoir varier ses smashs !  Le smash est considéré comme le coup d’attaque par excellence, c’est tellement vrai que nous sommes souvent impressionnés par les joueurs qui ont une grosse puissance de frappe même s’ils ne gagnent pas leur match ! Smasher...

Travailler sa reprise d’appuis

Travailler sa reprise d’appuis

badminton travailler sa reprise d’appuis  La reprise d’appuis est ce fameux petit saut qui est censé précéder chacun de vos déplacements. Je dis bien « qui est censé », car il n’existe que partiellement chez certains joueurs voire pas du tout ! Or la reprise...

Ludique : apprendre en s’amusant

Ludique : apprendre en s’amusant

Badminton : apprendre en s’amusant  Et pourquoi ne pas apprendre le badminton en s’amusant ? Si aujourd’hui vous avez décidé de commencer un jour ce sport c’est que vous preniez un certain plaisir, enfin j’imagine. Tout comme pour moi, le badminton est avant tout...

Dossier Bad N°2

Dossier Bad N°2

Dossier bad 2

La raideur comme facteur de performance en badminton ?

La souplesse, tout le monde en est conscient, est un déterminant de la performance en badminton. Bien que, lorsque j’aborderai ce sujet dans un article futur, vous verrez que nous n’abordons pas forcément la souplesse de la même manière.

Mais qu’en est-il de la raideur ?

Vous me diriez sûrement : « si le joueur de badminton doit être souple, pourquoi devrait il être raide… », et vous auriez raison car j’ai été imprécis. La raideur dont je vais vanter les mérites n’est pas la raideur musculaire qui fait opposition à la souplesse. Cette raideur fait référence à la capacité d’étirement de nos structures myofibrillaires.
La raideur à laquelle je fais référence est la raideur biomécanique, c’est-à-dire la capacité à résister à la déformation. Cette raideur est l’inverse de la compliance. Lorsque l’on aborde la raideur dans ce sens, être capable de résister à la déformation, l’intérêt pour le badminton devient déjà plus évident. La raideur est bien une qualité que le joueur de badminton doit posséder. Le travail de la raideur peut apparaître comme quelque chose de saugrenue. Il n’en s’agit pas moins d’une nécessité lorsque l’on a compris que l’un des déterminants de la performance en badminton est la performance pliométrique… Un couple muscle-tendon ayant une certaine raideur restituera l’énergie emmagasinée dans un délai moindre et avec moins de dissipation que s’il avait une compliance importante.
Le mode isométrique peut permettre d’augmenter la raideur musculaire et présente l’intérêt de ne pas entraîner de frictions articulaires et donc moins de risque de blessure.
Le mode excentrique peut lui aussi permettre d’augmenter la raideur musculaire active et donc d’améliorer l’effet stockage-restitution. De plus, il prédispose la réponse concentrique par facilitation de la boucle myotatique. En d’autres termes, il permet de diminuer le temps de couplage d’un geste pliométrique.
De même, le mode pliométrique augmente la raideur active, diminue la compliance et augmente le rendement.
Nous voyons donc que la raideur biomécanique est entraînable et à entrainer ! Elle est même un pré-requis au travail pliométrique et donc à une pratique de badminton intensive. Ce qui nous ramène inévitablement à des problématiques de planification qui sont dans ce cas étalonnées sur le long terme. En effet, préparer les structures musculo-tendineuses de nos jeunes talents sera un gage de performance pliométrique et surtout de préservation de ces structures sur le long terme. Alors enraidissez vous, mais sans être moins souple.

Bon entraînement intelligent à tous !

Maxime Michel
DESJEPS Badminton
Préparateur physique

Philippe Michel
Professeur Agrégé EPS

 

 

 

 

Découvre notre application mobile ici !

Disponible sur Google Play

STAGE JEUNES ET ADULTES

Stage jeunes et adultes

STAGE BAD & VAC MARTINIQUE

Stage badminton martinique

STAGE INDONESIE INTENSIF

stage indo
A quel type d’entraineur ai-je affaire ?

A quel type d’entraineur ai-je affaire ?

A quel type d’entraineur ai-je affaire ?  Quoi que l’on dise, l’entraineur y est pour beaucoup dans l’épanouissement et la performance des athlètes.   En tant qu’athlète, j’ai eu affaire à de nombreux entraineurs différents aussi bien concernant leur vision...

Talent VS Travail

Talent VS Travail

Badminton : Talent VS Travail  « La pratique, ce n’est pas ce que vous faites une fois que vous êtes bon, mais ce que vous faites pour devenir bon. » Malcom Gladwell   Le talent compte-t-il plus que le travail ? Dans le monde du badminton nous avons tous...

3 conseils pour décoder son adversaire.

3 conseils pour décoder son adversaire.

Badminton : 3 conseils pour décoder son adversaire.  Le badminton est un sport d’opposition, or nous voyons très souvent des joueurs se focaliser sur eux-mêmes. Ce n’est pas parce que vous allez réaliser un coup à la perfection qu’il sera efficace sur votre...

maîtriser le multi-volants

maîtriser le multi-volants

Badminton : maîtriser le multi-volants  Bien qu’il soit l’un des types d’exercices les plus utilisés sur la planète badminton (spécialement à haut niveau et en Asie), il n’est en revanche que très peu utilisé dans nos clubs français au niveau intermédiaire. La...

Les placements en double

Les placements en double

Badminton : les placements en double  Comme dans beaucoup de disciplines de raquettes, le simple est un peu la discipline reine et ce, malgré le fait que les doubles soient pratiqués par une plus grande majorité de joueurs. Cela se perçoit spécialement au travers...

Savoir varier ses smashs !

Savoir varier ses smashs !

Badminton : Savoir varier ses smashs !  Le smash est considéré comme le coup d’attaque par excellence, c’est tellement vrai que nous sommes souvent impressionnés par les joueurs qui ont une grosse puissance de frappe même s’ils ne gagnent pas leur match ! Smasher...

Travailler sa reprise d’appuis

Travailler sa reprise d’appuis

badminton travailler sa reprise d’appuis  La reprise d’appuis est ce fameux petit saut qui est censé précéder chacun de vos déplacements. Je dis bien « qui est censé », car il n’existe que partiellement chez certains joueurs voire pas du tout ! Or la reprise...

Ludique : apprendre en s’amusant

Ludique : apprendre en s’amusant

Badminton : apprendre en s’amusant  Et pourquoi ne pas apprendre le badminton en s’amusant ? Si aujourd’hui vous avez décidé de commencer un jour ce sport c’est que vous preniez un certain plaisir, enfin j’imagine. Tout comme pour moi, le badminton est avant tout...